C'est déjà l'hiver pour les vaches charolaises du plateau du Mézenc. Elles rentrent au bercail, règle du cahier des charges à respecter par les éleveurs s'ils veulent certifier et commercialiser leur viande AOP fin gras du Mézenc au printemps prochain.
Ce dimanche, c'était la fête de la rentrée du Fin Gras du Mézenc. Depuis deux semaines, les éleveurs de fin gras rentrent leurs animaux à l'étable non pas à cause du froid mais pour respecter le cahier des charges de cette AOC. Dimanche 27 septembre, c'était le jour qu'un éleveur de Chaudeyrolles avait choisi pour promouvoir cette viande et il invitait le public à descendre ses vaches avec lui. Installées depuis le mois de mai sur les hauteurs du plateau du Mézenc, les vaches de Cyrille Romeas doivent rentrer à l'étable pour pouvoir être commercialisé en AOP fin gras du Mezenc au printemps prochain. Jean, le papa de Cyrille, nous explique pourquoi: "La végétation qui reste actuellement sur les pâtures n'est pas ce qu'il y a de mieux. C'est pour ça que le cahier des charges nous impose de rentrer nos animaux le 1er novembre. L'herbe que les vaches pourraient manger n'est plus de bonne qualité." Arrivé à la ferme, Cyrille rentre les plus musclées, c'est -à-dire, celles qui feront la meilleure viande, une viande persillée reconnue pour sa saveur. Une viande si prisée que l'offre ne répond pas totalement à la demande même si le nombre d'éleveurs continue de progresser.
Rentrée à l'étable, les vaches vont être engraissées tout l'hiver. Elles seront nourries au foin de montagne pendant minimum 110 jours, pour parfumer la viande. Les premières dégustations sont prévues à partir du 1er février.