Le collectif des "Bonnets de bain", qui regroupe des associations de quartier, partis politiques et citoyens "désireux de nager dans le bonheur", a déposé un recours devant le Tribunal administratif de Lyon pour contester les nouveaux tarifs de la Piscine du Rhône.
Le Tribunal administratif de Lyon a enregistré ce lundi la requête des Bonnets de bain qui attaquent les nouveaux tarifs de la piscine du Rhône.
L'été dernier, cette piscine municipale a rouvert ses portes après plusieurs mois de travaux, avec un prix des billets d'entrée à la hausse: 8 euros en plein tarif et 5,50 euros en tarifs réduits, soit une augmentation de 135% par rapport à l'été 2013.
Pour le collectif, la délibération du 26 mai 2014 qui instaure les nouveaux tarifs excessifs est tout simplement illégale.
"Les piscines municipales sont juridiquement considérées comme un service public (Tribunal des conflits, 26 mai 2003, Ville de Paris, n° C3346). Or, comme n'a pas manqué de le relever l'opposition lors du conseil municipal de mai dernier, les nouveaux tarifs vont « à l’encontre même du principe de tarif unique pour un service municipal ». Et pour cause : le service rendu dans toutes les piscines de Lyon est identique, mais les tarifs sont différents."
La ville de Lyon avait justifié la hausse des tarifs par des équipements plus modernes. Une raison non valable pour les Bonnets de bain qui ne manquent pas de rappeler que "pour la Cour des comptes, le détail du service ne doit pas entrer en ligne de compte".