Les travaux pénibles effectués dans une carrière sont désormais pris en compte dans le calcul des droits à la retraite.
Les employeurs devront désormais inscrire toute tâche répertoriée comme " pénible" effectuée par leurs salariés.
14 000 salariés agricoles en Auvergne travaillent pour 3000 groupements d'employeurs. Ces derniers redoutent la mise en place du répertoire des facteurs de risques de pénibilités. Des mesures qu'ils jugent encore très floues.
"Est-ce parce que par exemple le fait d'assurer la traite matin et soir dans une salle, est ce que ça ne peut pas être interpréter comme la répétitivité dans son activité. On a, je pense dans l'analyse de la pénibilité un certains nombre de choses qui sont encore extrêmement floues et qui peuvent prêter à interprétation". Jean-Louis Fabre, Président Fédération des groupements d'employeurs agricoles 15.
Pourtant les tableaux de situations sont définis très strictement : par exemple est considéré comme travail répétitif " 30 actions techniques effectuées en 1 minute maximum" et ce durant 900 heures par an. Cela concerne principalement le travail posté en usine. Les employeurs s'inquiètent aussi de l'augmentations des tâches administratives .
" C'est un travail qui n'est pas forcément facile, qui nécessite de prendre en compte les conditions de travail, de décortiquer un petit les gestes que font les salariés au quotidien. Après la 2 ème chose, c'est le risque des contentieux que l'on voit derrière ce dispositif parce qu'en fait un salarié pourra contester l'analyse de l'employeur". Marie Lacombe, Animatrice Emplois , Fédération des groupements d'employeurs agricoles 15
Les employeurs agricoles devront aussi s'acquitter d'une hausse des cotisations retraites pouvant atteindre 0, 40 % en trois ans.