En ce premier jour de grève pour les professionnels de santé, les médecins urgentistes lancent le mouvement. Au CHU de Clermont-Ferrand, si très peu de médecins font grève, la plupart soutiennent le mouvement.
Leurs revendications : la réduction du temps de travail à 48 heures contre une soixantaine actuellement, une valorisation des heures supplémentaires et une harmonisation des rémunérations pour les gardes.
Le président de l'Association des médecins urgentistes de France, Patrick Pelloux, a rappelé que les patients ne seraient absolument pas mis en danger par cette grève qui consiste surtout à porter un badge, les urgentistes pouvant être assignés. Pour lui, cela n'affaiblit pas le dialogue et les négociations avancent.
"Là on a de la chance, on a des interlocuteurs au ministère de la Santé qui nous respectent, c'était pas le cas du temps de Bachelot par exemple et de Sarkozy, où à chaque fois que nous faisions un mouvement social ils nous disaient : de toute façon on vous réquisitionne"
Au CHU Gabriel Montpied à Clermont-Ferrand, quelques médecins ont décidé d'afficher leur mécontentement.
Les médecins urgentistes seront rejoint dans leur mouvement par les généralistes à partir de demain et par les spécialistes dès mercredi.