La FSU appelait à la grève ce mardi. En ligne de mire : les conditions de travail, la formation et la revalorisation des salaires. Un mouvement national relayé en Auvergne.
La FSU, première fédération de l'éducation, a appelé les enseignants et les autres professions du secteur à faire grève pour les conditions de travail, la formation et la revalorisation des salaires.
Ce mouvement social intervient après des mobilisations en décembre contre des sorties de collèges des zones d'éducation prioritaire (ZEP) et alors que les rectorats dévoilent en janvier les moyens (classes pour le primaire, nombre d'heures de cours pour le secondaire) attribués aux établissements pour la rentrée 2015.
La FSU avait appelé les autres syndicats à se joindre à son mouvement, sans succès au niveau national, mais avec quelques participations au niveau départemental.
Le syndicat veut obtenir "une amplification de l'investissement budgétaire pour atteindre des effectifs par classes de pas plus de 20 élèves en éducation prioritaire, pas plus de 25 ailleurs" et une "revalorisation salariale avec, pour la rentrée 2015, le triplement des indemnités du premier degré (ISAE) pour l'aligner sur celle du second degré (ISOE), de 400 euros à 1.200 euros par an".
Les enseignants français, dont les salaires sont considérés bas par rapport à d'autres pays, pour un métier qui recrute à Bac+5, sont soumis au gel du point d'indice depuis plusieurs années, comme tous les fonctionnaires.
Le ministère de l'Education nationale évalue à 10% le taux d'enseignants grévistes parmi les enseignants du premier degré. La FSU, première fédération syndicale dans l'éducation annonce un chiffre de plus de 22% de participation.
A Paris, une manifestation francilienne partira à 14H00 du jardin du Luxembourg vers le ministère de l'Education nationale.