Une quarantaine de territoires rhônalpins vont bénéficier de subventions importantes pour amorcer leur transition énergétique. Désignés par le ministère de l'Ecologie, ils pourront ainsi réduire leur consommation ou développer des sources d'énergie renouvelable.
Les 212 lauréats de l'appel à projets "Territoires à énergie positive pour la croissance verte" ont été dévoilés lundi par la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Ségolène Royal. Les territoires récompensés, collectivités ou regroupement de collectivités, pourront bénéficier d'une aide financière d'au moins 500.000 euros pour mettre en place des projets visant à réduire la consommation d'énergie, développer des sources d'énergies renouvelables ou encore développer des pratiques d'économie circulaire.
Au total, les lauréats représentent 20.000 communes et quelques 40 millions d'habitants.Cette aide financière pourra aller jusqu'à 2 millions d'euros en fonction de la qualité des projets.
En Rhône-Alpes, 12 "territoires pour la croissance verte" et 13 "contrats locaux de transition énergétique" ont été retenus par le ministère de l'Ecologie. A titre d'exemple, on retiendra parmi les lauréats les plus significatifs la communauté d'agglomération de Valence /Romans, le grand Lyon , la communauté de communes de l'ouest Rhodanien.
Par ailleurs, 13 "territoires en devenir ont aussi été sélectionnés". Ces autres territoires, dits "en devenir", ont vocation à accéder dans un deuxième temps à ces subventions. Parmi eux, le syndicat mixte du bassin de Bourg-en-Bresse ou encore Montélimar agglomération.
528 collectivités et groupements de collectivités avaient répondu à cet appel, lancé le 6 septembre 2014 par le gouvernement. Il s'inscrit dans le cadre des différents programmes lancés pour concrétiser la future loi sur la transition énergétique, qui sera examinée à partir de mardi par le Sénat.
Ce projet de loi prévoit notamment d'ici 2030 une réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre (par rapport à 1990), une baisse de la consommation d'énergie de 20 % (par rapport à 2012) et l'augmentation de la part des énergies renouvelables dans le mix-électrique à 32%.