6 français suspectés de vouloir partir en Syrie ont été privés de leurs passeports, conformément aux dispositions préventives votées en novembre dans le cadre de la loi anti-terroriste. Certains d'entre eux, âgés de 23 à 28 ans, proviennent de Rhône-Alpes.
Six Français, hommes et femmes, dont le départ vers la Syrie apparaissait imminent, ont été privés de leurs passeports, une première depuis le vote en novembre de ce dispositif dans la loi anti-terroriste, a indiqué lundi Bernard Cazeneuve, confirmant une information de RTL. De bonne source, on précise que "certains d'entre eux se sont déjà rendus en Syrie" et qu'ils proviennent de Rhône-Alpes et de Provence.
Ces six Français, âgés de 23 à 28 ans, dont les services de renseignement avaient estimé qu'ils allaient "de façon imminente" se rendre en Syrie, se sont vu remettre un récépissé en échange de leurs papiers d'identité. Les passeports de ces six candidats au djihad, ainsi que leurs cartes d'identité, ont été confisqués pour une durée de six mois renouvelables pendant 2 ans.
Cette disposition, l'interdiction administrative de sortie de territoire, est inscrite dans la loi anti-terroriste votée en novembre, dont l'un des objectifs est de freiner les départs en Syrie et en Irak. Elle n'avait toutefois pas encore été appliquée.
Ces interdictions de sortie de territoire ont "vocation à monter en puissance ces prochaines semaines", a assuré Bernard Cazeneuve, précisant qu'une "quarantaine" d'autres interdictions étaient "en préparation".