Un singe magot, qui s'est échappé il y a une quinzaine de jours du parc animalier d’Ardes-sur-Couze (Puy-de-Dôme), a été aperçu lundi par un groupe de marcheurs, près d'Issoire. Les recherches se concentrent désormais sur ce secteur.
Lundi matin, alors qu'ils se promenaient près d'Ardes-sur-Couze, dans le Puy-de-Dôme, Christian Bascle et ses camarades randonneurs ont fait une drôle de rencontre... Au détour d'un chemin, ils ont croisé un animal peu courant dans ce coin du Puy-de-Dôme : un singe magot. Christian prend alors une série de photos, contacte la gendarmerie, puis le parc animalier d'Auvergne, situé tout près.
Car c'est bien de ce parc que provient l'animal. Le fuyard s'est échappé de son enclos il y a une quinzaine de jours, rejeté par ses congénères. "Cela arrive que les combats soient assez violents, et le magot préfère prendre le jus du fil plutôt que se faire attaquer par ses partenaires", explique Victor Mignot, chargé de la pédagogie et des soins au Parc animalier d'Auvergne.
La capture pourrait durer plusieurs jours
Dès que sa position a été connue, le parc a lancé son protocole de récupération, mais l'animal est craintif, et le processus peut prendre jusqu'à deux semaines. "Là où il a été localisé on va aller le nourrir, régulièrement, c'est-à-dire tous les jours, on va lui poser de la nourriture... et on regarde si il vient", détaille Rémy Caillot, le directeur associé du parc.Selon ses propriétaires, le magot, ou macaque de barbarie, est inoffensif. Plusieurs parcs le mettent d'ailleurs directement en contact avec les visiteurs. Dans le cas de notre évadé (qui peut survivre sans problème dans la moyenne montagne auvergnate), il est néanmoins recommandé de ne pas l'approcher si vous le croisez et de ne pas tenter de l'attraper vous-même. Cela ne ferait que l'effrayer, et compliquerait le travail des équipes qui tentent de le récupérer.