Ce vendredi, une délégation des deux syndicats qui appellent à la grève, sera reçue à la mairie centrale par les services de la ville.
Depuis le 23 mars, une partie des agents de la police municipale lyonnaise sont en grève. Ils demandent à ce que les personnels qui travailent sur la voie publique soient équipés de pistolets afin de sécuriser leurs missions. Deux syndicats, FO et la CFTC, partent du principe que si les agents sont équipés de gilets pare-balles, c'est qu'ils peuvent être confrontés à des situations dangereuses, susceptibles de mettre leur vie en péril.
Pour les syndicats qui abordent de manière récurrente cette question, il ne s'agit pas d'imposer un tel armement à ceux qui ne le souhaiteraient pas. Mais en être doté serait, semble-t-il, sécurisant.
De son côté, Gérard Collomb , le maire de Lyon, répète qu'il ne veut pas en entendre parler. Depuis tout le temps, il insiste sur la bonne coopération entre les polices municipale et nationale. Gérard Collomb ne veut pas de responsabilité partagée entre les deux polices.
Le mouvement de grève concerne en semaine 3 à 4 % des effectifs, au total 330 agents.
Une assemblée générale est prévue mardi prochain pour étudier quelle suite donner au mouvement.