Cela s'appelle le Street Workout ou musculation de rue. Un sport confidentiel qui mélange figures de force, de souplesse et d'équilibre. Il a sa dizaine d'adeptes à Clermont-Ferrand.
D'entrée, Maxime Dominguez Manez plante l'esprit et le décor : "Nous, notre truc, c'est d'être dehors - c'est un sport libre, gratuit bien évidemment puisque c'est sur du mobilier urbain - et de pouvoir respirer, pas forcément de tous travailler individuellement comme dans une salle de sport, chacun avec ses écouteurs... Là, on est un groupe. Les gens viennent, nous connaissent ou nous connaissent pas et on travaille en extérieur", explique cet adepte du Street Workout.
La discipline est née dans les camps d'entraînement militaires américains, avant de s'exprimer dans les rues de New-York, d'abord, puis à travers le monde. Elle a même son championnat du monde, où les concurrents sont jugés sur leurs mouvements, leur style ou leur dynamisme.
"Ce n'est pas que de la muscu. Il y a la phase muscu et la phase freestyle", explique Eddy, un autre pratiquant. C'est bien quand on peut faire des petites figures. Ca épate les amis".
"Ce qui est bien, c'est l'entraide", apprécie pour sa part Lala. "Chacun a ses propres spécialités. Moi, je passe plus au-dessus de la barre, il y en a qui sont plus sur l'équilibre, les pompes (...) Chacun donne ses petits conseils à d'autres. On s'entraîne comme ça".
Le petit groupe, qui compte une dizaine d'habitués, a pris ses quartiers au stade Philippe Marcombes à Clermont-Ferrand. Mais les "Vulcan Street Workout" aimeraient bien créer un parc uniquement dédié à leur discipline...