La future université Clermont-Auvergne, issue de la fusion des deux établissements clermontois, compte ouvrir à la rentrée 2017 un Institut d'études politiques (IEP), ont indiqué mercredi les présidents des deux universités concernées.
"Un IEP aura un impact très fort sur l'ensemble de l'offre de formation de notre territoire. C'est un projet sur lequel nous réfléchissons depuis plusieurs années, et maintenant nous validons les premiers jalons. La cartographie de l'offre des formations doit être arrêtée cet automne pour être effective à la rentrée 2017", a expliqué le président de l'Université d'Auvergne, Philippe Dulbecco, contacté par l'AFP.
La fusion de l'Université d'Auvergne et de l'Université Blaise-Pascal a été actée en juin 2013. Après la validation du projet stratégique et du calendrier, en 2014, les deux établissements avaient annoncé en janvier 2015 le nom de leur futur patronyme: "Université Clermont-Auvergne".
L'IEP de Clermont-Ferrand pourrait devenir le onzième établissement Science Po en France, après celui de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) qui a ouvert ses portes à la rentrée 2014. La fusion des régions Auvergne et Rhône-Alpes, dans le cadre de la réforme territoriale en cours, "rend d'autant plus indispensable la fusion des universités et valide a posteriori ce projet sur lequel nous avançons depuis plusieurs années", a affirmé pour sa part le président de l'université Blaise-Pascal, Mathias Bernard, lors d'une conférence de presse.
"Il faut renforcer la visibilité du pôle universitaire clermontois dans la grande région et pour cela il faut pouvoir dégager trois ou quatre spécificités fortes", a souligné Mathias Bernard. Selon lui, l'enjeu pour Clermont-Ferrand sera de trouver sa place entre les métropoles de Lyon et Grenoble et d'autres agglomérations comme celles d'Annecy et de Saint-Etienne.
En 2017 la future université Clermont-Auvergne espère accueillir environ 35 000 étudiants.