Des riverains contre une antenne de téléphonie mobile à Bully

Près de deux cents habitants de Bully (Rhône) se battent contre l'implantation d'une nouvelle antenne 4G dans leur quartier

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Depuis février dernier, des habitants de Bully se battent contre l'installation d'une antenne 4G de près de 30 mètres de hauteur de l'opérateur Free. Les habitants dénoncent la réalisation en "catimini" de cette antenne désormais implantée dans un lotissement d'une centaine de maisons. Le sujet serait moins gênant s'il n'y avait pas, à 150 mètres du nouveau mât, un centre d'accueil pour une quarantaine d'enfants rencontrant des troubles psychologiques.


Ce que les membres du collectif aurait souhaité ?  De la transparence et un droit de réponse dans le cadre d'une consultation en bonne et due forme. Deux réunions ont eu lieu avec un représentant de Free, mais rien n'y a fait : le poteau de 27 mètres est installé sur une dalle de 4 m sur 5. Les relais 4G ont été branchés mais ils ne seraient activés que dans un mois, explique Jean-Louis Fargier, membre du collectif. 
Dans leur pétition qui a recueilli 193 signatures, le collectif déplore dans ce dossier l'absence de mutualisation entre opérateurs. Ainsi, à 400 m de ce lui qui vient d'être installé par Free, un autre pylône appartenant à Orange aurait pu être utilisé pour mettre les relais Free. Un autre mât est également situé à 900 m de là. Mais "impossible à utiliser", selon Free. Dommage quand on sait, toujours selon les opérateurs de téléphonie mobile, que la portée moyenne des relais 4 G est de 8 km.

Par ailleurs, les riverains s'étonnent qu'une simple autorisation de travaux soit suffisante pour ériger une pylône métallique de plus de 12 mètres de hauteur et dont la dalle de béton avoisine les 20 m2. Un permis de construire en bonne et due forme n'aurait-il pas été nécessaire ? 
Outre le risque sanitaire pour les maisons les plus proches, situées sur le Coteau des Alouettes et chemin de Boulogne, les habitants du quartier redoutent une perte patrimoniale : que la valeur de leurs maisons soit affectée, alors qu'ils vivent dans un charmant village des Pierres dorées, dans le Beaujolais. 

Du côté de la mairie....
on évoque le fait que l'installation se trouve sur une parcelle privée. Par ailleurs, deux réunions ont eu lieu avec l'Agence Nationale des Fréquences et l'opérateur. La dernière ayant eu lieu le vendredi 10 avril dernier. Le maire de s'étonner : "Je suis surpris car je pensais qu'ils avaient eu toutes leurs réponses à leurs interrogations." La mairie ne se considère pas en défaut : une demande préalable a été formulée. Les antennes sont autorisées par le PLU.

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