A quatre jours de la demi-finale de Champions Cup contre les Saracens, Wesley Fofana a indiqué, lors d'un point presse organisé au retour de la mise au vert de l'équipe en Haute-Loire, que le groupe se sentait "plus fort". Quant à Benjamin Kayser, il avoue son "excitation" avant la rencontre.
Samedi, pour la deuxième année consécutive, Clermont va croiser le chemin des Saracens en demi-finale de la coupe d'Europe de rugby. L'an passé, les Anglais n'avaient laissé aucune chance aux Clermontois, s'imposant nettement 46 à 6. "C'est un match que personne n'oubliera" selon Wesley Fofana. Alors que le club auvergnat affiche un bilan largement positif face aux Sarries, avec quatre victoires pour deux défaites lors de leurs précédentes confrontations, le 3/4 centre de l'ASM a tenu à prévenir ses prochains adversaires en affirmant que le groupe "se sent plus fort, est plus fort" que l'an passé.
On se sent plus forts, on est plus forts. - Wesley Fofana
La démonstration face à d'autres Anglais, ceux de Northampton, en quart de finale de la compétition a sans doute apporté des certitudes à Franck Azéma et à ses joueurs. Ce qui n'a pas empêché l'entraîneur clermontois d'emmener son groupe pour une mise au vert au Chambon-sur-Lignon, en Haute-Loire. "On ne s'est pas plus entraîné que d'habitude", a indiqué Benjamin Kayser, ce stage était davantage l'occasion de "passer plus de temps ensemble" et de "se détourner de la routine du club".
On connaît nos points forts. - Ludovic Radosajlevic
La talonneur international a indiqué ressentir de "l'excitation et de la nervosité" à l'approche de la rencontre. Pour éviter de sombrer comme en 2014, les Clermontois ont donc travaillé la "précision" et la "maîtrise de notre jeu", a précisé par ailleurs Benjamin Kayser, expliquant que les Saracens "basaient leur jeu sur une erreur de l'adversaire et, avec la pression qu'ils mettent, ils arrivent à le mettre à la faute". Une analyse confirmée par Ludovic Radosajlevic qui reconnait chez les Anglais "une grosse défense" mais "l'équipe est confiante" enchaîne-t-il, "on connaît nos points forts".