Mains aux fesses, propos sexistes dégradants, regards libidineux... le harcèlement et les violences sexuelles dans les transports en commun doivent être reconnus et combattus par tous, usagers, opérateurs, collectivités, préconise le Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh).
100% des utilisatrices de transports en commun ont subi au moins une fois dans leur vie du harcèlement sexiste ou une agression sexuelle, souligne le HCEfh, se basant sur des "consultations citoyennes" menées en mars auprès de 600 femmes de Seine-Saint-Denis et d'Essonne. La présidente du HCEfh, Danielle Bousquet, a remis jeudi 16 avril à la secrétaire d'Etat chargée des Droits des femmes, Pascale Boistard, un rapport destiné à lutter contre ces violences sexistes.
Le Haut conseil propose un grand plan national d'action: "Stop au harcèlement sexiste et aux violences sexuelles sur toute la ligne". Il repose sur trois orientations et quinze recommandations en direction des pouvoirs publics, conseils généraux et communes, des opérateurs de transports, mais aussi des femmes, des témoins et... des agresseurs.