En Auvergne, le risque allergique est actuellement élevé voire très élevé. 30% de la population adulte serait concernée par ces rhinites, conjonctivites et autres picotements saisonniers. C'est actuellement l'allergie au bouleau qui est la plus marquée.
Depuis l'an dernier, un capteur a été installé sur le toit de l'hôpital Emile Roux du Puy-en-Velay (43) pour piéger les pollens en suspension dans l'air.
Une fois par semaine, des agents de sécurité comme Franck Navarro vont inspecter le dispositif pour le compte du RNSA (Réseau National de Surveillance Aérobiologique) : "notre mission consiste à venir et à remplacer une fois par semaine le cylindre sur lequel sont organisés les prélèvements du pollen."
Ces relevés permettent ensuite d'établir une carte de vigilance. Cette semaine, le Puy-de-Dôme et le Cantal sont en rouge (risque d'allergie très élevé), la Haute-Loire et l'Allier un grade en dessous. En ce moment, ce sont surtout les bouleaux et un peu les frênes qui causent rhinites et autres conjonctivites
Les pollens et les acariens, premières causes d'allergies
"Il vaut mieux sortir le soir ou en milieu de journée car les pollens sont un peu différents le matin et le soir." indique le Docteur Bernard Tavaud, pneumologue-allergologue. "Mais il n'y a pas vraiment de prévention particulière vis-à-vis de l'allergie au pollen. Il faut donc avoir un traitement symptomatique voire un traitement plus spécifique de l'allergie qui est la désensibilisation".Les pollens arrivent en tête des causes d'allergies avec les acariens. Le nombre d'allergiques serait en hausse en particulier à cause de la pollution et des facteurs héréditaires.
Pour tous ceux là, patience, car après les arbres, il faudra encore supporter les graminées, le fameux rhume des foins !