Ligue1: la pression pour l'OL, la tension pour l'ASSE

Lyon a repris, provisoirement, la tête de la Ligue 1 après sa victoire (2-0) aux dépens d'Evian/Thonon, samedi 2 mai, lors de la 35e journée. Du côté des verts, Saint-Etienne (5e) a raté le coche face à Bastia (1-0) et compte désormais deux points de retard sur Monaco, détenteur de la 3e place.

Hubert Fournier (OL) : «Une obligation de résultat»
Avec 71 points, l'Olympique lyonnais devance le Paris SG, qui joue à Nantes ce dimanche (21H00). A la différence de buts (+41 contre +37) le club est désormais assuré de terminer la saison au moins 3e après la défaite de Saint-Etienne à Bastia (1-0), les Verts (5e) accusant un retard de 11 points, comme Marseille (4e), à trois journées du terme.
Samedi soir, face à l'ETG qui reste 18e, à une longueur du premier non relégable, Reims, la rencontre a été totalement maîtrisée par les Lyonnais, Clément Grenier a confirmé son apport depuis son retour au plus haut niveau après avoir été absent durant neuf mois en raison d'une pubalgie, dont il avait été opéré en septembre.

Christophe Galtier (entraîneur de Saint-Etienne)
Mis sous pression par la victoire de Marseille vendredi à Metz, Saint-Etienne s'est laissé surprendre par Bastia (1-0)  à Furiani lors de la 35e journée de Ligue 1, et laisse la 4e place du classement à l'OM.
L'entraîneur des verts est très mécontent à l'issue de la rencontre:  "Bastia mérite sa victoire, ils auraient pu l'emporter beaucoup plus tôt. C'était un match important pour eux. Peut-être que pour nous ce ne l'était pas. Il aurait fallu deux miracles: que l'on marque un but et que l'on n'en encaisse pas vu notre prestation ce soir. On peut remercier Ruffier. Nous ne pouvions espérer, par ce miracle, qu'un match nul. Nous avons manqué de caractère, de détermination, nous avons subi les évènements. Le point fort que nous avions, cette force mentale, était en train  de lentement glisser derrière la fatigue, les suspendus, le nombre de matches joués.
Mais aujourd'hui, je constate que l'équipe n'est plus l'intérêt principal de ce vestiaire et que chacun pense à sa gueule et à son nombril. Si cela continue, nous allons gâcher la saison que nous faisions, car à ce rythme-là, nous sommes à soixante points et nous finirons à soixante points. Les états d'âme, en général c'est à partir du 24 mai, après le dernier match du championnat, pas maintenant. Notre force a toujours été le collectif et l'état d'esprit, et nous les perdons. On joue comme on s'entraîne".