Le 29 avril dernier, François Michelin décédait à l'âge de 88 ans. Trois jours plus tard, l'ASM jouait la finale de la Champions Cup contre Toulon à Twickenham et refusait d'observer une minute de silence avant le début du match. Certainement pas par manque de respect.
Du côté de Toulon, les commentaires sont allés bon train. Effectivement, le 29 avril, François Michelin décédait. Oui, les joueurs de l'ASM et tout leur staff refusèrent d'observer une minute de silence en son hommage avant cette finale qui les opposait une nouvelle fois à Toulon. Mais non, il n'était pas question d'un éventuel manque de respect ou d'une pression trop forte pour les joueurs.
Contrairement à toutes les informations qui ont pu remonter de Toulon à ce moment-là, ce refus était bel et bien un choix délibéré de l'ASM. Eric de Cromières l'explique d'ailleurs sans passer par quatre chemins.
Si une minute de silence n'a pas été observée en hommage à François Michelin, c'est pour respecter le souhait de la famille qui ne voulait pas partager sa douleur avec le Rugby Club Toulonnais qui insulte l'ASM et Michelin depuis deux ans. Eric de Cromières, président de l'ASM.
La dernière minute de silence respectée par l'ASM remonte au 10 janvier, dans un match de TOP 14 qui l'opposait à Brive joué au Stade Michelin. En accord avec la décision de la LNR, une minute de silence avait été respectée ce week-end-là, avant le coup d’envoi des matches de la 16e journée des championnats de TOP 14 et de PRO D2, en hommage aux victimes de l’attentat qui avait frappé l’hebdomadaire Charlie Hebdo.