Lors du comité central d'entreprise du mardi 12 mai, la direction d'Intermarché a confirmé la fermeture de six plate-formes logistiques en France, dont celle d'Avermes dans l'Allier. Pour le maire de la commune, Alain Denizot, le départ d'Intermarché menace 300 emplois.
Au total, selon les syndicats, la fermeture des six centres logistiques annoncé mardi 12 mai par le Groupement des Mousquetaires lors d'un CCE devrait entraîner la suppression de 600 emplois. Le groupe annonce de son côté 447 suppressions de postes d'ici à 2018.
Outre les 447 suppressions d'emplois prévues, la direction annonce que 401 salariés se verront proposer une mutation, tandis que 241 créations de postes sont projetées dans les nouvelles bases mixtes (frais et sec). Ce qui aboutit à la suppression nette d'au moins 600 postes, ont calculé les syndicats, car nombre de salariés ne pourront accepter des mutations dans des bases logistiques distantes d'une centaine de kilomètres de leur domicile.
Les cinq autres bases concernées par la fermeture sont Rostrenen (Côtes-d'Armor), Saint-Gérand (Morbihan), Levet (Cher), Magny-le-Désert (Orne) et
Mellac (Finistère). Ces fermetures seront assorties de la création de trois nouvelles bases à Neulliac (Morbihan), Erbrée (Ille-et-Vilaine) et Bourges (Cher).
Pour le maire d'Avermes, Alain Denizot, le départ d'Intermarché va lourdement peser sur l'emploi dans sa commune : en comptant les emplois chez les sous-traitants de la structure, il estime que 300 emplois seront perdus dans sa ville.
"C'est une catastrophe, un sale coup porté à l'économie et aux habitants d'Avermes", réagit l'élu.