Invité du journal des sports de France 3 Auvergne, dimanche soir, Franck Azéma a dressé un bilan de la saison écoulée qui a vu l'ASM atteindre deux finales. L'entraîneur clermontois attend des changements à l'intérieur du club, mais aussi à l'extérieur.
Dimanche soir, moins de 24 heures après la défaite de l'ASM en finale du Top 14, Franck Azéma s'est dit "tout autant déçu" que les supporters. "On aurait voulu rendre cette saison magique, exceptionnelle, poursuit l'entraîneur principal clermontois, mais tu ne peux le réaliser que quand il y a un titre".
Pour Franck Azéma, l'équipe n'a pas perdu deux finales cette saison pour les mêmes raisons. A Twickenham, contre Toulon, "les joueurs n'avaient pas été présents dans l'engagement", rappelle-t-il alors que "samedi, au stade de France, ils ont mouillé le maillot". "On a été indisciplinés, on n'a pas été réalistes", analyse-t-il encore, soulignant un arbitrage en 2ème mi-temps qui ne les a pas favorisés.
Pour le technicien catalan, le moment du changement est arrivé. "Il y a des choses qu'il va falloir changer. Moi le premier, les joueurs car c'est d'abord du terrain que ça vient, mais c'est aussi, je pense, dans le club, l'environnement. Je pense que vous avez un rôle aussi là-dedans les médias".
Franck Azéma est las d'entendre "toujours la même rengaine", de voir la presse, "chaque fois qu'on approche des phases finales, toujours revenir sur cette fatalité". Il martèle : "Vous pensez que Nick Abendanon est touché par ça ? Il n'a pas connu ça. Vous pensez que Fritz Lee est touché par ça ? Il n'a pas connu ça. Vous pensez que John Ulugia est touché par ça ? Il n'a pas connu ça".
L'entraîneur clermontois finit par lancer un appel à l'union sacrée. "Tout le monde a besoin de travailler ensemble. Partager quelque chose avec nos supporters place de Jaude, c'est ce dont on a envie. Il faut que tout le monde soit dans cette approche-là pour qu'on réussisse".