Selon l'Insee, les région Auvergne-Rhône-Alpes sera la deuxième région la plus peuplée de France d'ici 2050, avec 9,5 millions d'habitants, juste derrière l'Ile-de-France (13,2 millions). La région devrait bénéficier d'une croissance démographique supérieure à la tendance nationale.
La France comptera 74 millions d'habitants en 2050, si les tendances démographiques actuelles se confirment, selon un rapport de l'Insee publié ce jeudi.
Après l'Ile-de-France, c'est la région Auvergne-Rhône-Alpes qui sera la plus peuplée selon ces prévisions.
De 7,7 millions d'habitants en 2015, la région devrait 1,8 million d'habitants en 35 ans.
Une ville de la taille de Clermont-Ferrand en plus tous les trois ans
Cette croissance démographique représente 140 000 nouveaux habitants en moyenne tous les trois ans, à peu près l’équivalent de la population de Clermont-Ferrand, soit 130 nouveaux habitants chaque jour.
Deux départements concentreraient à eux seuls 30% de l’accroissement de population régional du fait de leur attractivité résidentielle : la Haute-Savoie et l’Ain.
Du fait de l’étendue du territoire et de l’hétérogénéité démographique de la région, les dynamiques sont un peu moins favorables pour la Loire, en Haute- Loire, dans l’Allier et le Cantal, qui devrait même perdre des habitants du fait du non-renouvellement.
[REGION] #AuvergneRhôneAlpes 9,5 millions d’habitants à l’horizon 2050 https://t.co/FOrRZdm7dH
— Insee (@InseeFr) 23 juin 2017
L’Isère et le Rhône champions de la natalité
La région profite d’une forte attractivité résidentielle, avec un excédent important des arrivées sur les départs. La région bénéficie aussi d’un fort excédent des naissances sur les décès. Les deux départements où la natalité est la plus forte sont l’Isère et le Rhône.
En 2050, la région Auvergne-Rhône-Alpes contribuera à 22 % de la croissance démographique de France métropolitaine, alors qu’elle ne pesait en 2013 que 12 % de sa population.
La Haute-Savoie et l’Ain favorisés par l’attractivité du Genevois
Ce dynamisme s’explique aussi par l’attractivité du Genevois côté français, où se sont implantés beaucoup de travailleurs transfrontaliers et par le dynamisme de l’aire urbaine d’Annecy.