C'est un hiver qui restera dans les annales avec ces records de précipitations, de froid, d'enneigement. Dimanche à 12h55, France 3 Auvergne-Rhône-Alpes vous propose une émission Chroniques d'en Haut consacrée à cet hiver pas comme les autres.
1) Parce qu'on a battu des records de précipitations
A Paris, en moyenne, il tombe 600 mm d'eau par an. Entre décembre 2017 et janvier 2018, dans les Alpes du nord, ce sont 500 mm à 800 mm, selon les endroits, qui se sont abattus sur les alpes du nord. Dans certaines stations de Haute-Savoie, le cumul de neige a atteint des chiffres records montant, par exemple, jusqu'à 10 mètres sur le Mont-Blanc. Des records absolus d'enneigement au sol, après tassement et fonte partielle lors des redoux, ont été établis aux Arcs 2000 avec 3,35 m de poudreuse et 2,78 m à Tignes 2100. Et pour finir de rendre cet hiver vraiment pas comme les autres, on peut évoquer la tempête Eleanor au début janvier et ses rafales de vent à plus de 150 km/h.2) Parce que cet hiver a produit un album photos insolite
L'image a fait le tour des réseaux sociaux et on vous en a parlé sur notre site internet : celle de ce couloir de neige à Bonneval-sur-Arc. Une avalanche, déclenchée de manière préventive, avait recouvert la route nécessitant l'intervention d'engins pour dégager l'asphalte. L'opération est habituelle ici, mais ce qui ne l'était pas c'est la quantité de neige qui a glissé depuis la montagne. Après le nettoyage des lieux, les automobilistes ont pu apprécier cette sensation étrange de rouler entre deux murs de près de 10 mètres de haut.3) Parce que c'est l'occasion de se plonger dans nos souvenirs
Olivier Ducastel, le directeur des pistes à Tignes, assure qu'il est rare de voir autant de neige en si peu de temps, "il faut remonter à février 1990" pour retrouver un phénomène identique. A l'évidence, nous nous souviendrons de cette hiver 2017/2018 qui a vu le thermomètre faire le yo-yo, pouvant afficher des écarts de température de 20 degrés en 24 heures. Les professionnels du tourisme sont forcément heureux de cette saison hors normes, d'autant plus qu'on n'est jamais à l'abri de connaître l'autre extrême... comme en 1963, un de pires hivers de l'après-guerre, quand les pistes de ski étaient désespérément vertes.