Les trois collectivités locales qui soutenaient le projet d'autoroute A 45 ont saisi le conseil d'Etat. Le département de la Loire, la ville de St Etienne et le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes contestent l'annulation du projet, qui relèverait de "l'erreur manifeste d'appréciation".
Ils ne veulent pas en rester là. Le département de la Loire, la ville de St Etienne et la région Auvergne -Rhône-Alpes ont officiellement saisi le conseil d'Etat sur l'annulation du projet d'autoroute A45. Laurent Wauquiez, Gaël Perdriau et Georges Ziegler, président du département de la Loire s'étaient engagés à le financer. Ils contestent la décision d'Elisabeth Borne, ministre des transports, annoncée le 18 octobre dernier.
Les trois élus des Républicains, dans une action concertée, affirment que les motifs avancés par Elisabeth Borne sont tous "irrecevables" ou qu'ils avaient reçu des réponses dans le cadre des procédures réglementaires. "La déclaration d'utilité publique (...) est purgée des voies de recours. Les financements, y compris celui de l'Etat sont entièrement en place. Le traité de concession dévolu à la société Vinci ne demande plus qu'à être signé."
Ils objectent également que "le gouvernement, à plusieurs reprises, s'était engagé à réaliser cette liaison routière indispensable à la vie de leurs collectivités et de leurs habitants". Ils estiment donc que l'annulation du projet relève de "l'erreur manifeste d'appréciation".