A7 : Aurait-on pu sauver Victorine et ses deux soeurs ?

Dans la nuit du 17 mars 2012, sur l'autoroute A7 à la hauteur de Montélimar, trois jeunes filles, trois soeurs, ont été mortellement percutées par plusieurs véhicules alors qu'elles traversaient les voies. Leur famille a saisi la Cour d'appel de Grenoble pour demander la rouverture de l'instruction.

Habitantes de Marseille, les 3 soeurs, âgées de 12, 13 et 19 ans s'étaient offert une escapade à Lyon. En fin de journée, lors du voyage de retour, elles sont contrôlées sans billet, sans argent et sans papiers dans le train et priées de descendre en gare de Pierrelatte.

Il est probable qu'elles aient rejoint l'autoroute en auto-stop, puis elles ont marché sur la bande d'arrêt d'urgence en direction du sud où leur présence a été signalées par pluisieurs automobilistes. A l'arrivée d'une patrouille autoroutière, elles se sont enfuies... Et peu avant 23h 30, elles sont été mortellement percutées.

Pour leur famille, l'agent SNCF, le patrouilleur Vinci et les gendarmes du peloton autoroutier auraient pu empêcher cela : deux des filles étaient mineures, ils ne fallait pas les laisser repartir seules.

La Cour d'appel de Grenoble a mis sa décision en délibéré à début octobre.

Le rappel des faits, avec Sophie Valsecchi :

©F3RA

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