Depuis le dimanche 1er juin, les gendarmes de haute montagne de l'Isère ont multiplié les opérations de recherches pour retrouver un base jumper qui a visiblement chuté du site de Bournillon. Ce vendredi, toujours rien.
En cinq jours, pour retrouver ce base jumper disparu, il y a d'abord eu de nombreuses recherches aériennes. Mais au pied de la falaise, dans ce coin du Vercors, la végétation est épaisse et n'a rien laissé apparaître. Depuis jeudi, les secouristes ont donc approfondi la phase B: la reconnaissance terrestre. Ils ont commencé sur la zone la plus proche de la paroi. Une zone faite de barres rocheuses et d'éboulis. Les cordes ont donc été nécessaires pour les huit hommes envoyés sur place. Des spécialistes. C'est en partant du principe que le parachute du base jumper ne se serait pas ouvert, et qu'il aurait donc chuté à pic, que les militaires ont choisi de "fouiller" cet espace.
Ce vendredi, entre 15 et 20 hommes étaient encore sur place, des gendarmes et des CRS, pour examiner un secteur moins technique, mais dense en termes de végétation. Cela n'a toujours rien donné.
Il n'est pas impossible que les recherches soient "allégées" dans les jours à venir.