Samedi dernier, les douaniers de l'aéroport ont réalisé une saisie de plus de 3 kg de métamphétamine lors du contrôle d’un voyageur à la descente d’un vol en provenance du Maroc. Fin mai déjà, une première prise de 7 kg de cette drogue rare avait été effectuée.
La fouille et le démontage intégral de la valise et du bagage à main du voyageur ont permis aux douaniers de découvrir, complètement dissimulés dans leurs parois intérieures, une quantité totale de 3,229 kg de métamphétamine. L’analyse laboratoire a démontré que la méthamphétamine était pure à 100 %, ce qui lui confère une valeur marchande considérable.
L’individu d’une quarantaine d’année, qui a déclaré résider en Espagne et faire commerce de marchandises diverses entre l’Europe et l’Afrique, est jugé en comparution immédiate ce mardi devant le Tribunal de Grande Instance de Lyon. De nationalité nigériane, le trafiquant présumé avait d'abord décollé du Bénin, direction Casablanca.
Il s’agit de la deuxième saisie de ce type : le 31 mai dernier, une saisie record de 7,263 kg de métamphétamine avait déjà été réalisée par la brigade des douanes de l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry. Dans les deux cas, les trafiquants présumés étaient de provenance comparable, avec un mode similaire de dissimilution de la droque.
La méthanphétamine, est une drogue de synthèse très peu consommée en France et en Europe. Ces cristaux blanc, que l'on fume dans une pipette de verre, ont surtout leurs adpetes en Asie et en Amérique du Nord (sous le nom de cristal ou ice).
D'après les douaniers, elle n'était pas destinée au marché français, mais la survenue de deux saisies successives importantes (plus de 10 kg alors qu'elle se consomme par prises de 1/10è de gramme...) laisse craindre l'existence d'une filière qui tente de s'implanter ailleurs en Europe.