Huit candidats se disputeront le rachat des parts de l'Etat dans l'aéroport Saint Exupéry. On connaîtra dans le courant de l'été le vainqueur de cette course de fond qui a commencé aujourd'hui au ministère de l'Economie.
Vinci, Ardian, l’alliance franco-espagnole Meridiam - Ferrovial Airports, Cube, les groupes australiens IFM et Macquarie Infrastructure and Real Assets (Mira), Atlantia et pour finir Limak Yatirim : ces huit consortiums comptent parmi eux les poids lourds du secteur.
Avant de faire l'objet du choix définitif par Bercy, les candidats à la privatisation vont devoir finaliser le volet relatif à leurs capacités financières. Une journée était prévue à cet égard aujourd'hui au minisère de l'Economie et des Finances. Le but ? S'assurer qu'elles sont suffisantes pour racheter les parts de l’État (60 %, soit une enveloppe comprise entre 850 millions et 1,2 milliards d'euros). Mais aussi s'assurer des possibiltés de développement de cette infrastructure aéroportuaire dans les années à venir.
Dans les prochaines semaines, une rencontre est également prévue entre les candidats et les acteurs économiques de la région impliqués dans ce dossier. Elle aura lieu à Lyon.