Agression d'un jeune handicapé mental: les agresseurs "ont fait ça par jeu", explique le procureur de la République de Grenoble

Après l'agression d'un handicapé mental à Fontaine, ce mardi 4 février, le procureur de la République de Grenoble explique que les agresseurs "ont fait ça par jeu". Les faits retenus sont "violences sur personne vulnérable en réunion", "enregistrement et diffusion d'images de violences". 

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Au cours de sa Conférence de presse, le procureur a d'abord parlé d'un "contentieux" entre les agresseurs et la victime. Mais les justifications sont assez "pauvres" à ce sujet, a ajouté Jean-Yves Coquillat, "il ne faut pas chercher des explications trop intellectuelles". Rappelant au passage l'âge des suspects: 14, 15 et 16 ans, le procureur a souligné que la peine encourue est de 5 ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende, l'excuse de minorité divisant cette peine par deux. Les trois jeunes ont vu leur garde à vue prolongée. Ils seront présentés à un juge des enfants mercredi.


La réaction du net


On sait aujourd'hui que si les jeunes espéraient faire la publicité de leur vidéo sur le net, ce sont les internautes qu'ils l'ont dénoncée. Les réactions ont été violentes sur les réseaux sociaux, "certains souhaitant leur mort", a rappelé le procureur, "il y avait donc un vrai risque de lynchage, il a fallu agir vite". "Quand internet permet de dénoncer des infractions, de découvrir des auteurs de faits graves, c'est parfait (...) quand internet devient un ramassis d'accusations, d'appels à la mort, il faut s'en détacher."

Et le procureur de conclure: "ces agresseurs seront jugés comme ils doivent l'être, non pas comme le voudraient certains excités qui appellent à la peine de mort."




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