La bataille fut longue et les dégâts importants, en matière de surface, mais ce vendredi 17 juillet en milieu de journée, les pompiers sont parvenus à venir à bout de l'incendie qui a ravagé plus de 500 hectares de végétation.
Le feu s'est déclaré vers 16H00, jeudi 16 juillet, "à proximité d'une casse" avant de se propager à de la végétation basse. Cinquante véhicules de secours, 150 soldats du feu de l'Ain, du Rhône, de la Loire et de l'Isère, ainsi que quatre canadairs venant de Marignane (Bouches-du-Rhône) ont été mobilisés.
Des équipes se sont relayées toute la nuit en raison d'une météo défavorable: une température proche des 30 degrés en soirée, une faible humidité et du vent.
Reportage de Damien Grousson et Anthony Laurent.
L'Ain, département aux 1.000 étangs, est rarement le théâtre de feux estivaux de ce type. Mais le peu de pluie depuis le printemps et la chaleur persistante depuis fin juin a transformé la région en un terrain très sec susceptible de prendre feu à la moindre étincelle.
L'Ain est d'ailleurs classé en vigilance sécheresse: professionnels et particuliers sont invités à faire des économies d'eau mais aucune restriction n'est prononcée. Si la situation empirait, le préfet pourrait décider de classer des zones en "alerte", "alerte renforcée" ou même "crise", impliquant alors des interdictions de prélèvements plus ou moins strictes.
De nombreux feux de moindres ampleur ont également touché le reste de la région Rhône-Alpes.