Les services d'urgence de l'hopital de Bourg-en-Bresse et du Centre psychothérapique de l'Ain s'oppose à un rapprochement des services qui selon eux, pourrait mettre en péril la santé des patients.
Les personnels des urgences du Centre hospitalier de Bourg-en-Bresse (Fleyriat) s'opposent au transfert des urgences psychiatriques dans leur établissement.
Jusqu'à présent, les patients étaient pris en charge par le Centre psychothérapique de l'Ain. "Déjà qu'on a que 18 médecins alors qu'il en faudrait 30 !", explique M. Vincent de la CGT, "en plus les urgences de Bourg arrivent à saturation en dépassant bientôt la barre des 50.000 passages annuels".
Se pose également la question de la formation des personnels : "on a vu récemment au CHU de Saint-Etienne ce que ça donne, un rapport a pointé du doigt la contention systématique des patients".
Dans un courrier adressé au Directeur Général de l' Agence régionale de santé et notamment au Directeur Général du Centre Hospitalier de Bourg-en-Bresse, la CGT alerte les décideurs sur d'éventuels risques pour la santé des patients.
"A notre sens, le projet présenté fait abstraction de toute bienséance, de tout moyen qualitatif et de toute bienveillance envers les patients afn de garantir une mission de Service Public humaine et efficace.
Au contraire, l’intention promet autant de désorganisation, de confusion que de mécontentement au sein de la population burgienne et des effectifs du Centre Hospitalier."
Lire le courrier d'alerte adressé aux directeur de l'ARS sur le rapprochement des services