Ain : Trévoux rénove son bas-port et mise sur le tourisme de croisière

La ville de Trévoux (Ain) a décidé de mettre en valeur son bas-port sur la Saône. Deux ans de travaux ayant pour but de valoriser un patrimoine singulier, rappelant son statut de péage fluvial au moyen-âge. Mais aussi d'attirer le tourisme issu du croisièrisme fluvial, très haut-de-gamme.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

A Trévoux (Ain), la commune a fait un pari sur l'avenir... mais aussi sur le passé. Elle a choisi de mettre en valeur son bas-port, sur la Saône, qui a fait pendant des siècles son identité. Aujourd'hui, l'idée, c'est de faire de ce lieu un écrin pour accueillir les touristes amateurs de croisières fluviales.

Et l'enjeu est de taille, "un levier de développement économique" comme l'explique le maire Marc Péchoux (LR). Car le tourisme fluvial est une activité qui a le vent en poupe sur la Saône où 28 bâteaux naviguent dès les beaux jours. Parmi eux, une douzaine fait déjà escale régulièrement dans la ville, qui au moyen-âge était péage ... fluvial.
 

Un tourisme "haut-de-gamme"

Des touristes, anglo-saxons ou allemands, au fort pouvoir d'achat qui sont sensibles au cadre et à la qualité de l'acceuil. D'où l'idée de réaménager ce bas-port, jusque là peu mis en valeur. Les 2 ans de travaux ont permis d'en faire un endroit esthétique avec des gradins de pierre, des espaces végétalisés, et même un balisage solaire pour permettre aux croisièristes de regagner leur bateau, le soir venu, dans une ambiance feutrée.

 

Une porte d'entrée fluviale sur la ville

L'objectif est bien de taper dans l'oeil des tours operators avec ses nouveaux aménagements pour qu'ils augmentent le nombre d'escales à Trévoux (une vingtaine par semaine en haute saison). Car une fois sur place, les touristes peuvent se laisser séduire par la ville, sa situation géographique et son patrimoine historique privilégié, mais aussi ses artistes, artisans d'art, et autres magasins de souvenirs ou d'alimentation régionale.
 

Des horaires de commerces calés sur l'arrivée des croisièristes

D'orès déjà, l'office de tourisme intercommunal s'est mis en ordre de bataille et les croisièristes ont été approchés et vont continuer à l'être, un travail de longue haleine. Côté commerces et ateliers d'artistes, les horaires des escales leur ont été communiqués pour qu'ils puissent caler leur ouverture - s'ils le souhaitent - sur les passages de touristes. Restent quelques points à régler, comme les cartes des restaurants pas encore bi ou trilingues. Mais le maire l'assure, ça va changer.
 

Après le tourisme fluvial, les cyclos


Car le tourisme fluvial, c'est le premier étage de la fusée. Le but est d'attirer aussi les touristes traditionnels et les cyclotouristes. Trévoux est en effet une étape de l'échappée bleue, un itinéraire cyclo qui va de Luxembrourg à Lyon. Et une étape du futur Coblenz (Allemagne) - Lyon à vélo. Du passage en perspective pour cette ville qui veut se faire un nom encore plus grand sur la carte du tourisme dans la région. 
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité