Pour la friche militaire l'enjeu est double: détruire 200 bâtiments amiantés répartis sur 37 hectares pour permettre la construction d'une technopôle dédiée à l’innovation dans l’espace public. Les techniques mises en oeuvre sont originales: robot désamianteur, drone, modélisation 3D...
Reportage Franck Grassaud et Eloïsa PatricioLe site, essentiellement dédié au stockage de munitions d’artillerie entre 1917 et 2004, est promis à de nouveaux usages. Ses 114 hectares situés sur les communes de Saint-Maurice-de-Rémens, Chazey-sur-Ain et Leyment sont en cours de reconversion.
77 hectares de la friche des Fromentaux accueilleront, d'ici à la fin 2018, la plateforme d'essais Transpolis, dont la partie expérimentale a vocation à imaginer la mobilité du futur. On testera ici, notamment, les véhicules autonomes.
37 autres hectares accueilleront, en 2020, une technopôle dédiée à l'espace urbain de demain. Sur cette dernière partie, une quarantaine de personnes travaillent quotidiennement à la démolition. Elles "déconstruisent" 200 baraques militaires amiantées. Les entreprises qui interviennent ont décidé de tester de nouvelles techniques comme le robot désiamanteur, la base de vie autonome ou encore le tri des gravats pour les réutiliser. La gestion du chantier se fait grâce à un drone.
Coût de cette opération de déconstruction: 3,5 millions d'euros. 60% du financement est assuré par l'opération ID Friches lancée par la Région Auvergne Rhône-Alpes avec des fonds européens. Le reste est réglé par la Communauté de communes de la Plaine de l'Ain.