Tant à Bourg-en-Bresse qu'à Oyonnax, d'importants troubles sont survenus à l'occasion de la qualification de l'Algérie pour la finale de la CAN. Le préfet de l'Ain a donc pris un arrêté pour éviter de nouveaux affrontements.
Le 14 juillet dernier, des villes de l'Ain ont connu un climat insurrectionnel qui n'avait rien à voir avec la fête nationale. Alors que l'Algérie venait de se qualifier pour la finale de la coupe d'Afrique des nations, la joie a largement débordé avec des incendies de véhicules, des attaques des forces de l'ordre ou des pompiers (tirs de mortier, de pétards, de cocktails Molotov...). Des faits commis par des "supporteurs" aux visages dissimulés.
Dans l'espoir que cela ne se reproduise pas le soir de la finale, Arnaud Cochet, préfet de l'Ain, a donc pris des mesures d'interdictions sur l'ensemble du département, même en milieu rural. Le représentant de l'Etat a vu large, faisant courir son arrêté entre le vendredi 19 juillet 8 heures et jusqu'au dimanche 21 juillet 12 heures.
"Seront interdits :
• la consommation de boissons alcoolisées sur la voie publique en dehors de lieux réservés à cet effet,
• la détention et l'usage de fumigènes,
• la détention et l'usage de pétards et de feux d'artifice sur la voie publique, à l'exception des personnes autorisées,
• la détention, la vente, l'achat et le transport de substances dangereuses, inflammables ou corrosives: essence, pétrole, gaz, alcool à brûler, méthanol, térébenthine, white spirit, acétone, solvants…
• les objets destinés à cacher le visage afin de ne pas être identifié,
• les équipements de protection destinés à mettre en échec les moyens utilisés par les forces de l'ordre.
Les contrevenants s’exposeront à une contravention de première classe."
L'arrêté est consultable sur le site internet de la préfecture.