Des spécialistes des cold cases viennent d'être saisis pour relancer l'enquête sur la mort de Magalie Part, dont le corps avait été retrouvé brûlé à Vulbens (Haute-Savoie) en 2001, à 30km de son domicile.
18 ans après le drame, le meurtrier de Magalie Part n'a toujours pas été identifié. L'enquête est aujourd'hui rouverte.
En 1998, Magalie Bertrand, vendeuse dans un grand magasin, épouse Geoffrey Part, un homme déjà condamné pour violences conjugales. Ensemble, ils vivent à Ornex, dans l'Ain.
Leur vie paraît paisible jusqu'à ce qu'un promeneur découvre dans un sous-bois, le corps en partie carbonisé de la jeune femme, c'était le 28 mars 2001. L'autopsie révèlera en outre une dizaine de fractures.
Depuis, cette mort est restée une énigme pour les enquêteurs. Le beau-père de Magalie, à l'époque placé en garde à vue, a été relâché. Son mari, Geoffrey, s'est donné la mort en 2018. Beaucoup de témoins ont été entendus mais aucune piste n'a abouti.
"Cold case"
Des spécialistes viennent donc d'être co-saisis pour reprendre le dossier, ce sont des habitués des affaires non résolues, les "cold cases", ils appartiennent à l'Office central de répression des violences faites aux personnes (OCRVP) et à la Section de recherches de Chambéry."Jusqu'à ma mort je le traquerai, je ne lâcherai jamais", déclare le père de Magalie à France 3 Rhône-Alpes. Eric Bertrand a des doutes mais aussi des espoirs. L'homme vit aujourd'hui en Suisse, de passage dans la région il témoigne et revient sur ces années d'impasse.
Reportage
18 ans après la mort de Magalie Part, l'enquête est relancée. Réactions de sa famille.