Le chiffre d'affaire de venteprivée.com s'est approché des 3 milliards d'euros en 2017. Les salariés du commerçants du net pensaient donc avoir un belle prime de participation. Ce n'est pas le cas. Du coup, ils débrayent depuis le mercredi 18 avril.
Cela fait 6 jours que les salariés du groupe venteprivée.com sont en grève à Saint-Vulbas (Ain) et en Seine-Saint-Denis notamment.
Sur les site de l'Ain, -qui emploient quelque 450 personnes-, la mobilisation "visuelle" n'est plus celle du premier jour mais les salariés s'organisent à tour de rôle pour empêcher livraisons et départs de commandes. Des piquets sont installés aux abords des entrées. Certains salariés dorment même sur place dans des tentes.
La revendication porte toujours sur le montant de la participation salariale, entre 200 et 250 euros, jugé très insuffisant. "C'est 1/3 de ce que nous avons eu l'année dernière et 10 fois moins qu'il y a 5 ans, alors que le chiffre d'affaire ne cesse de grossir", explique Pierrette Giroud, déléguée CGT.
Reportage Franck Grassaud et Marine Zammit
De son côté, la direction indique que "les discussions se poursuivent" avec les partenaires sociaux. Les syndicats ont d'ailleurs revu leurs exigences à la baisse. Ils demandaient 1000 euros au début du mouvement, et en espèrent aujourd'hui 600. Mais le siège tarde à donner réponse. L'ultimatum était fixé à ce lundi midi, finalement dans l'après-midi les grévistes attendaient toujours.
Le responsable de la logistique du groupe devrait faire le déplacement jusqu'à Saint-Vulbas dans la soirée.