La situation s'améliore depuis la mi-mars. Résultat : la préfecture de l'Ain annonce ce 17 avril 2023 la levée des mesures spécifiques à la zone dite de contrôle temporaire. Celle-ci avait été mise en place à la mi-décembre.
Le spectre de la grippe aviaire s'éloigne-t-il de l'Ain ? "La situation épidémiologique s'améliore tant au niveau local qu'au niveau national" indique en tous les cas la préfecture de l'Ain ce 17 avril 2023. Les autorités annoncent la levée des mesures spécifiques à la zone de contrôle temporaire. Mais attention, des mesures de surveillance et de protection des élevages et basses-cours sont maintenues.
Le danger venu de la faune sauvage
L'arrêté préfectoral fixant des mesures renforcées de prévention et de surveillance datait du 16 décembre 2022. Il faisait suite à la détection de cas de grippe aviaire sur des oiseaux sauvages, trouvés morts dans des communes de l'Ain "situées en zone à risque particulier". Des analyses avaient alors été réalisées sur des cadavres de cygnes, confirmant que les oiseaux sauvages avaient succombé au virus d'influenza aviaire hautement pathogène.
Trois foyers en élevage avaient également été détectés. C'est à ce moment-là que la préfecture de l'Ain avait décidé de la mise en place d'une zone dite de contrôle temporaire avec des mesures spécifiques. Près de 300 communes du département se retrouvaient alors sous haute surveillance. Ces mesures "ont été maintenues tout au long de l'hiver, compte tenu de la présence régulière du virus dans l'avifaune de la région", explique aujourd'hui sur son site internet la préfecture.
La vigilance et la surveillance de la faune sauvage restent de mise. "Toute mortalité d’oiseaux sauvages dans cette zone, sans cause évidente, doit être signalée auprès du réseau de surveillance", rappellent les autorités. Dans ce cas, il faut contacter la fédération des chasseurs de l'Ain ou le service départemental de l'office français de la biodiversité.
Élevages et basses-cours
"Le niveau de risque d’influenza aviaire restant élevé, les mesures de surveillance et de protection des élevages et des basses-cours restent toutefois nécessaires", précise également la préfecture de l'Ain ce 17 avril 2023.
Les détenteurs de volailles et autres oiseaux captifs à usage non commercial doivent les confiner ou mettre en place des filets de protection sur leur basse-cour. L'ensemble des mesures de biosécurité sont consultables sur le site du ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.