Après un automne très sec et un hiver peu arrosé, un déficit des précipitations est constaté dans le département de l'Ain.
Les nappes d'eau souterraines ne se sont pas rechargées comme attendu au cours de l'automne et de l’hiver. "Pour les zones à recharge lente, comme la Dombes, la tendance est à la baisse et ne s'inverse pas", note le Comité Vigilance Sécheresse du département de l'Ain.
"À ce jour, les nappes d'eau souterraines présentent des niveaux bas qui doivent amener chaque usager à être vigilant sur l'utilisation de cette ressource", justifie le Comité. L'ensemble du département est donc placé en situation de "vigilance".
Cette situation ne se traduit pas, à ce stade, par des restrictions particulières sur les usages de l'eau, mais doit inciter chacun à "une gestion la plus économe possible de la ressource", explique un communiqué. Le Comité n'exclut pas "des mesures de restriction en matière de consommation d'eau".
En attendant, il est recommandé à chacun (particulier, collectivité, acteur économique) de veiller à sa consommation, que ce soit à partir des prélèvements dans les cours d'eau, dans les nappes ou à partir des réseaux de distribution d'eau publics.
Déjà en 2018, à la suite de la sécheresse de l'été, le département de l'Ain a été reconnu au titre des calamités agricoles pour les pertes de récolte sur les fourrages.