La commune nouvelle de Valserhône, autrefois Bellegarde-sur-Valserine, accueillera bientôt un village de marques comme ceux de Romans (Drôme) et Villefontaine (Isère). Une centaine de boutiques devraient sortir de terre d'ici à 2021. Un sacré coup de pouce à l'emploi dans le Pays Bellegardien.
Ce mardi 28 janvier, les élus intéressés par l'emploi dans le Pays Bellegardien étaient appelés à signer un partenariat avec le promoteur Neinver. Il s'agit de trouver et de former près de 500 personnes pour le futur village de marques "Alpes, the style outlets". On entre donc dans la phase active de ce projet vieux de 15 ans. Les recrutements commencent à Pôle emploi via l'adresse mail alpesthestyleoutlets.01080@pole-emploi.fr
"Je commence à vieillir et j'aimerais bien être là pour voir enfin l'ouverture", lance Régis Petit, le désormais maire de Valserhône, témoin pendant plus d'une décennie des déchirements autour de ce programme. Des villes de l'Ain, de la Haute-Savoie, des commerçants aussi ont lutté en justice contre l'idée même d'avoir un village de marques dans leur périphérie. Mais aujourd'hui, les recours sont épuisés et les travaux vont pouvoir commencer. Livraison envisagée pour le premier semestre 2021.
Le promoteur est espagnol mais il est déjà connu sur le marché français grâce à son site alsacien de Roppenheim. A Valserhône, il entend séduire les touristes de passage en direction des Alpes, et surtout la Suisse voisine et les frontaliers. L'implantation est idéale, à la sortie de l'A40. De surcroît, Valserhône/Bellegarde est équipé d'une gare TGV.
Les clients trouveront sur place 93 boutiques remplies des collections de l'année passée. Un nouveau temple du shopping "au décor très alpin", selon Christophe Girard, représentant de Neinver.
Chose étonnante, le village n'est pas encore sorti de terre que déjà d'autres promoteurs frappent à la porte de la Communauté de communes du Pays Bellegardien. "On est en pourparlers pour un hôtel de 60 chambres et un grand magasin lié au sport (...) On n'a jamais connu ça jusqu'à présent, et il faut raison garder pour utiliser notre foncier à bon escient pour ne pas implanter toutes les activités au même endroit", explique Patrick Perreard, le président de la Com'com.