Lundi soir, l’Ain a été placé en «niveau de vulnérabilité élevée» contre la propagation du virus. Il rejoint une trentaine d’autres départements français en raison du seuil d’incidence qui dépasse désormais les 50 personnes contaminées pour 100 000 habitants.
Le département de l’Ain est le 30e département français placé en zone rouge, tout comme le Rhône depuis le mois d'août.
Cette évolution est liée au dépassement du seuil d’incidence de 50 personnes contaminées (tests positifs) pour 100 000 habitants, a rappelé la préfecture de l'Ain.
"Ce passage correspond à un dépassement du seuil d’incidence de 50 personnes contaminées pour 100 000 habitants sur l’ensemble du département (58,8). Localement, les seuils d’incidence constatés par les autorités sanitaires dépassent par endroits largement ce seuil ; c’est le cas notamment du secteur de la Côtière dans l’agglomération d’Oyonnax et du pays de Gex," indique la préfecture dans un communiqué.
Dans le département, ce taux frôle les 60 (58,8). Il est de 58,8 sur l’ensemble de l’Ain. Le taux de positivité ne varie cependant pas sur la dernière quinzaine de jours.
Du 29 août au 4 septembre, 7 853 tests ont été effectués dans l’Ain, ils ont révélé 382 cas positifs.
Une somme de conséquences pratiques
Conséquences de ce passage en «zone rouge» de l’Ain : il ne sera plus possible de déroger à l’interdiction de rassemblement de plus de 5 000 personnes. Par ailleurs, sur l’ensemble du département, les salles de spectacles, stades et hippodromes ne pourront désormais accueillir des spectateurs qu’en maintenant un siège de distance entre chaque personne présente ou entre chaque groupe de 10 personnes maximum ayant réservé ensemble.Par ailleurs et, en complément de ces dispositions, la préfète pourra, en fonction de l’évolution de la situation sanitaire, prendre des mesures restrictives supplémentaires permettant de faire face à la reprise de la circulation du virus. Pourront notamment être mises en oeuvre, si nécessaire, des restrictions de déplacement, un encadrement plus contraignant de l’accueil dans les établissements recevant du public, ou encore l’interdiction de la tenue des marchés.