" On ne donne pas ses numéros de carte à un inconnu au téléphone ", 6700 euros volés en deux coups de fil

La gendarmerie de l'Ain a reçu ces derniers jours deux victimes d'une escroquerie au téléphone. A chaque fois, une personne se fait passer pour un gendarme et a réussi à obtenir des informations bancaires. Montant dérobé plus de 6ooo euros. Les forces de l'ordre appellent à la vigilance.

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Deux plaintes viennent d'être déposées à la gendarmerie de l'Ain pour escroquerie. Le modus operandi est identique : un coup de téléphone reçu à domicile, à l'autre bout du fil, un homme se fait passer pour un gendarme. Il raconte être en possession d'une carte bancaire qui correspond à celle de la victime. A force de persuasion et de conviction, il réussi à obtenir des données bancaires. 4000 euros ont été débité du compte pour une victime, 2700 pour l'autre.

"Ce n'est pas notre façon de procéder"

La gendarmerie lance donc un appel à la vigilance et insiste pour que ces arnaques soient bien identifiées par les citoyens.

On n'appelle pas les gens chez eux pour leur demander des renseignements personnels et encore moins de coordonnées bancaires. Même dans l'univers virtuel on doit se comporter comme dans la vraie vie : on ne donne pas ses numéros de carte à un inconnu au téléphone ou sur internet.

Stéphane Mottet, officier adjoint de la police judiciaire

Gendarmerie de l'Ain

Les gendarmes rappellent également qu'il ne faut pas hésiter à alerter dès que l'on a le moindre doute en relevant, par exemple, et quand c'est possible le numéro de l'appel entrant.

Le phénomène est pour l'instant difficile à évaluer dans son ampleur, car certaines personnes ne se sont peut être même pas rendu compte de l'arnaque. 

Les deux victimes connues ne sont pas des personnes âgées que l'on pense plus vulnérables à ce type de fraude.

Les enquêtes s'avèrent compliquées, s'agit-il d'une seule et même personne ou de plusieurs auteurs organisés en bande ?

Les gendarmes comptent sur ces appels à la vigilance pour tenter d'enrayer le phénomène.

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