A Douvres, une partie des habitants ont demandé à ce qu'une marche blanche soit organisée, 48h après le drame familiale qui a coûté la vie à 5 membres d'une famille.
Deux jours après le drame qui a coûté la vie à cinq membres d'une famille recomposée tué par Matthieu, le fils, avant d'être abattu par le GIGN, les investigations se poursuivent pour connaître les circonstances de cette tuerie, et les motivations du jeune homme.
Ce drame familial a plongé la commune de Douvres, dans l'Ain, dans un état de choc. Une cellule psychologique a été ouverte ce vendredi 22 juillet par l'association d'aide aux victimes, à la mairie. Les habitants, voisin ou encore connaissances de la famille peuvent exprimer leur tristesse et leur besoin de soutien.
Une marche blanche prévue à 10h00 à Douvres ce samedi 23 juillet
Une partie des habitants de la commune de Douvres a demandé à ce qu'une marche blanche soit organisée ce samedi 23 juillet au matin. La marche partira à 10h00, entre la mairie et la maison où s'est déroulé le drame.
Ce que l'on sait du drame
A Douvres dans l’Ain, un jeune homme de 22 ans a tué sa famille dans la nuit du 19 au 20 juillet. "Il y a un côté complètement incompréhensible [...] ça dépasse l'entendement" a réagi le procureur.
Les victimes ont été retrouvées "avec des plaies très très graves, effectivement c'était une scène d'horreur" détaille le procureur. Après plusieurs tentatives de négociations, le tueur a été abattu par le GIGN. «C’est un choc pour le village parce que le coin est tranquille. On n’est pas habitué à ce genre de situation», témoigne un habitant.
Dans la nuit, le jeune homme prend en otage les 5 membres de sa famille dans leur maison. Toute la nuit et dans la matinée du 20 juillet, les gendarmes tentent en vain de négocier avec le forcené qui refuse de répondre aux appels téléphoniques et de répondre aux négociateurs.
Le forcené abattu
«Malgré plusieurs sommations adressées à cet individu de déposer les armes et en dépit d'un pistolet à impulsions électriques, le forcené pointe ses armes et s'avance en direction des gendarmes qui font alors usage à quatre reprises de leurs armes de dotation occasionnant ainsi de graves blessures à l'individu», indique un communiqué du parquet de l’Ain.
"Il s'était protégé les mains, les bras, les jambes avec des cartons qu'il avait resserrés autour de ses membres avec du papier collant. Il avait une sorte de carapace, ce qui montrait sa détermination et sa volonté d'en découdre avec les gendarmes. Il avait un sabre dans une main, qu'on appelle un katana et dans l'autre, un fusil", précise le procureur. L’assaut est donné à 11h35. L’homme décède de ses blessures.