Que faire quand un individu s'introduit dans un établissement scolaire dans le but de nuire? Un nouveau risque auquel les écoles doivent se préparer. Jeudi 9 novembre, 25.000 élèves de l'Allier participent à un exercice de mise en sûreté destiné à prévenir ce risque d’intrusion.
Ce jeudi matin, la vie tranquille des élèves de l'Allier risquent d'être un peu bousculée. Les parents d'élèves ont été prévenus par courrier avant les vacances de la Toussaint qu'un exercice de mise en sûreté des établissements scolaires serait organisé ce jour. Il concerne 25000 élèves du département et c'est la première fois qu'une opération de ce type et d'une telle ampleur est organisée dans la grande région Auvergne-Rhône-Alpes.
Hormis quelques personnes, nul ne connait le scénario à l'avance. C'est donc en temps réèl et dans des conditions au plus proche d'une éventuelle attaque terroriste que sera déclenché le dispositif. L’alerte sera donnée par la préfecture pour tester la réactivité de 400 établissements scolaires. Trois COD (Centre Opérationel Départemental) seront mis en place à la préfecture, au rectorat et à la DDEN. Ce sont des outils à la disposition du préfet en cas de crise et qui réunissen tous les acteurs de la sécurité civile.
Pour réaliser cet exercice intitulé "plan particulier de mise en sûreté des établissements scolaires" (PPMS), la préfecture s'est associée à la direction académique des services de l’éducation nationale (DSDEN) et la direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF). Il concerne les plus petites écoles à classe unique comme les plus grosses cités scolaires dépassant le millier d'élèves. Au total, 355 écoles maternelles et primaires, 37 collèges, 11 lycées, 7 établissements d’enseignement agricole, une vingtaine d’établissements privés sous contrat sont concernés. L'exercice doit être renouvelé chaque année.