Allier : des parents d'élèves réalisent une vidéo pour sauver une classe du village

À Buxières-les-Mines, dans l'Allier, l'école élémentaire est menacée par la fermeture d'une classe à la rentrée prochaine. Les parents d'élèves ont réalisé une vidéo pour communiquer sur leur pétition en ligne et ont publié une annonce pour recruter d'autres élèves à la rentrée 2018. 

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Les parents d'élèves du Regroupement pédagogique intercommunal (RPI) de Buxières-les-Mines / Ygrande, dans l'Allier, militent contre la fermeture d'une classe de primaire à la rentrée prochaine. "Les enseignants dispensent un enseignement de qualité et nous ne voulons pas casser cette dynamique", déclare Mickaël Pommier, représentant des parents d'élèves.

Une vidéo a été réalisée, pour communiquer sur leur pétition en ligne. "Nous avons déjà récolté 357 signatures et la vidéo comptabilise plus de 1000 vues."

Après avoir manifesté et bloqué l'école une matinée en février, les parents ont organisé une journée "école morte", durant laquelle aucun enfant ne s'est rendu en classe. Une campagne de recherche de nouvelles familles a également été lancée sur un célèbre site d'annonces en ligne, pour tenter d'inscrire plus d'enfants à la rentrée prochaine.
 

Dans l'annonce, les arguments ne manquent pas : 

"-Instit de compèt
-Atsem en or
-Nombreuses activités extra-scolaires,
-Cadre champêtre et tranquille propice à une qualité d'enseignement inégalable,
-Une cantine trois étoiles,
-Service de garderie de 7h à 18 h 30."

"Cette annonce a d'ores et déjà permis à une famille de nous contacter et de contacter l'école pour inscrire leurs enfants" stipule Mickäel Pommier. "Nous ne souhaitons pas bloquer l'éducation de nos enfants jusqu'à septembre, mais nous faire connaître par le biais d'actions de communication innovantes. De plus, nous avons la chance d'avoir le soutien de la municipalité depuis le début."
 

La classe pourrait être sauvée

Le collectif des parents d'élèves décrit cette école comme un lieu d'accueil et d'échanges culturels. Une dynamique qu'il ne faut pas briser, selon Mickaël Pommier. "Notre école accueille des enfants de migrants, ce qui permet à nos enfants d'échanger avec eux, d'apprendre d'autres cultures. De plus, les enseignants préparent les élèves à la sixième, en enseignant leur spécialité à plusieurs classes."

La décision de la fermeture sera prise en septembre, après un comptage des élèves par l'inspecteur académique. "S'ils sont plus nombreux à s'inscrire, la classe pourrait être sauvée" conclut-il.

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