Vendredi 18 septembre, le cadavre d’un cheval mutilé a été découvert à Luneau dans l’Allier. Une enquête a été ouverte. Elle a a été confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Vichy.
Vendredi 18 septembre, le cadavre d’un cheval mutilé dans son champ a été découvert par son propriétaire à Luneau dans l’Allier. Le procureur de la République de Cusset, Eric Neveu, explique : « Le corps du cheval a été découvert dans un pré avec d’autres chevaux. Il comportait des traces de lésions à l’œil et aux naseaux ». Le procureur se veut prudent. Il indique : « A ce stade de l’enquête, rien ne permet de déterminer s’il y a eu une intervention humaine extérieure. Une autopsie sera pratiquée sur le corps du cheval afin de déterminer les circonstances du décès et de dire s’il y a eu une intervention humaine ».
Une enquête en cours
Une enquête a été ouverte pour actes de sévices et de cruauté sur un animal. Elle a été confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Vichy, en lien avec l'Office central de lutte contre les atteintes à l'Environnement et à la Santé publique. « L’OCLAES a été informé. Aucun élément à ce stade ne permet de confirmer qu’il s’agit du même mode opératoire que les autres affaires sur lesquelles les enquêteurs sont saisis » insiste Eric Neveu. L’autopsie du cheval sera pratiquée la semaine prochaine.Le 29 août, une double ponette avait été retrouvée mutilée mais en vie dans un pré à Droiturier, dans l'Allier, à une trentaine de kilomètres: l'animal avait été découvert avec une entaille au flanc d'une vingtaine de centimètres mais la plaie avait pu être recousue. Prévenus, les gendarmes s'étaient rendus sur place accompagnés d’un technicien d’investigation criminelle afin de recueillir tous les éléments matériels qui pourraient les mettre sur une piste.
Le 5 septembre, une jument a été retrouvée morte et mutilée dans un pré à Riom-ès-Montagnes dans le Cantal. Une enquête a été ouverte par le parquet d’Aurillac, pour sévices graves.Plus de 150 enquêtes ont été ouvertes en France à la suite de ces mutilations d'équidés, parfois mortelles, dont les premières ont été constatées dans le département voisin du Puy-de-Dôme. Le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie a annoncé mercredi 9 septembre la mise en place d’un numéro vert afin de répondre aux propriétaires d’équidés après la multiplication de cas de chevaux mutilés. Des spécialistes de l'Institut français du cheval sont joignables au 0 800 738 908 de 9h à 17h.