Depuis lundi 15 janvier, lassé de ne jamais voir de changements dans le dossier du rail à Montluçon, dans l'Allier, le président de l'une des associations de défense des usagers, Christophe Guerreiro, a commencé une grève de la faim. Il espère interpeller les politiques et les Montluçonnais.
Christophe Guerreiro a planté sa tente sur le parvis de la gare SNCF de Montluçon lundi 15 janvier. Sa revendication : il explique vouloir faire avancer le dossier du train dans la ville, il voudrait que Montluçon retrouve des "liaisons ferroviaires correctes". « On a été à Paris pour alerter les politiques. On a envoyé un courrier à Laurent Wauquiez. Mais aucun projet n’est fait à Montluçon, explique le représentant des usagers. On est en train de déconstruire Montluçon ».
Selon lui, améliorer la déserte ferroviaire serait un plus pour le développement économique du territoire. « Aujourd’hui les chefs d’entreprise ne peuvent pas commercialiser avec l’extérieur et ils ne peuvent pas développer l’économie », continue Christophe Guerreiro.
Lignes supprimées, train en retard, temps de trajet à rallonge pour rejoindre Paris. Mais ce n’est pas le seul problème qu'il soulève. « Notre souci avec notre ligne ferroviaire c’est qu’elle est au fioul, il faudrait une ligne électrique. Mais aussi une voie en bon état, des trains en bon état, on ne demande pas une ligne à grande vitesse mais au moins la rénovation de la ligne ferroviaire afin que les autres trains puissent passer par nos voies ».
Avec sa grève de la faim Christophe Guerreiro espère alerter les Montluçonnais.
« Les politiques nous mènent en bateau mais nous on veut un train, insiste désespéré le président d’association. Aujourd’hui on ne peut pas imaginer un territoire sans train. Mais la réalité c’est que Moulins est à 2h30 de Paris, nous on est à 3h30 du coup les personnes préfèrent aller à Moulins. On nous abandonne », insiste-t-il..