Peu avant 18h00, mercredi 6 septembre, environ 70 salariés de GM&S sont arrivés sur le site PSA de Sept-Fons, dans l’Allier. Délogés la veille de l’usine Peugeot de Poissy, ils ont décidé de se faire entendre. Sur place un important dispositif de forces de l’ordre a été déployé.
Quelque 70 salariés de l'équipementier automobile creusois GM&S sont revenus, mercredi en fin d’après-midi, sur le site PSA de Sept-Fons, dans l’Allier. En juillet, ils avaient bloqué pendant plusieurs jours ce site stratégique.
Alors que le tribunal de commerce de Poitiers doit rendre jeudi sa décision sur l'offre de reprise qui prévoit de conserver 120 emplois sur 277, les salariés sont venus pour se faire entendre et peser sur les discussions entre l’Etat et les constructeurs Peugeot et Renault.
« Ce qu’on veut : ce sont des perspectives d’avenir » avait expliqué la veille Vincent Labrousse représentant CGT du personnel au Comité d’Entreprise. « Il y a des discussions avec Peugeot qui ne sont pas claires » a-t-il expliqué à son arrivée sur le site auvergnat. Et de poursuivre : « On ne va pas forcément bloquer. On va voir ».
Les salariés attendaient des « renforts » venus de la Souterraine pour s’approcher de l’entrée du site, où un important dispositif policier de plusieurs dizaines de CRS étaient posté. Au total : une cinquantaine de gendarmes et une compagnie de CRS.
Les salariés souhaitent également 75.000 euros d’indemnités extra-légales pour chaque licencié dans le cadre d’un plan social à la hauteur du préjudice, la moyenne d’âge étant, chez les GM&S, de plus de 50 ans.