L'Allier et le Puy-de-Dôme traversent le 5 août un épisode de pollution à l'ozone suffisamment marqué pour déclencher une alerte de niveau 1. Elle implique certaines restrictions pour les professionnels, mais également pour les particuliers.
Toujours placés en alerte canicule de niveau orange, l'Allier et le Puy-de-Dôme respirent de plus en plus mal. Ce 5 août, les préfectures des deux départements ont annoncé qu'un épisode de pollution de l'air à l'ozone était en cours.
Pour éviter que cet épisode ne s'éternise, plusieurs mesures restrictives sont entrées en application à 17 heure le 5 août. De nombreux secteurs vont devoir s'y plier, notamment ceux émettant de la poussière, des particules fines ou tout simplement des substances polluantes : agriculture, BTP, industrie, transport et spectacles pyrotechniques. Les services de l'État demandent aux professionnels de ces secteurs de reporter le brûlage à l'air libre et l'écobouage, de réduire l'utilisation des groupes électrogènes et l'activité sur les chantiers, et plus globalement, de réduire les activités émettrices de polluants atmosphériques.
En ce qui concerne les particuliers, des restrictions sont aussi appliquées : interdiction de barbecues au charbon de bois, de travaux d'entretien et de jardinage utilisant des outils polluants, et abaissement des limitations de vitesse. À partir du 6 août, à 5 heure, sur les routes limitées à 80 et 90 km/h, il faudra s'en tenir à 70 km/h pour respirer plus vite un air moins pollué.
Les préfectures ont également communiqué quelques recommandations à destination de la population. Il s'agit notamment d'attirer l'attention sur les personnes vulnérables et sensibles, tels que les nourrissons, femmes enceintes, personnes âgées, ou individus souffrant de diverses pathologies cardiaques, vasculaire, respiratoires, ou tout simplement asthmatiques. Il est conseillé à cette partie de la population d'éviter les sorties durant l'après-midi ainsi que les activités physiques et sportives intenses en extérieur. En cas de gêne respiratoire, ne pas attendre pour consulter un pharmacien ou un médecin.
La situation devrait perdurer au moins toute la journée du lundi 6 août, puis de nouvelles analyses de l'air devront aboutir à la prolongation ou non de l'alerte et des restrictions liées.