Sécheresse dans l'Allier : des contrôles pour vérifier le respect des restrictions d'usage de l'eau

Depuis le 18 juillet, dans l’Allier, les bassins versants de l’Acolin, de l’Oeil et de l’Aumance ont été placés en alerte sécheresse. Cela implique des restrictions dans l’usage de l’eau, notamment en ce qui concerne l’arrosage des plantes. Pour s’assurer qu’elles sont respectées, des contrôles sont effectués par les agents de l’office français de la biodiversité.

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Ce vendredi, Michel Suchaud accueille des visiteurs inhabituels dans son potager de Villefranche d’Allier. C’est un contrôle inopiné mené par des agents de l’office français de la biodiversité. Ils sont venus voir s’il respecte les restrictions de l’usage de l’eau décidées par la préfecture. 

Bonne nouvelle pour lui : il est en règle. Il arrose le soir après 20 heures en se servant uniquement de ses récupérateurs d’eau. "Je fais gaffe !” explique-t-il. “Déjà parce que l’eau n’est pas donnée et puis il y en aura de moins en moins si ça continue comme ça. Alors on fait attention."

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Depuis le 18 juillet, dans l’Allier, les bassins versants de l’Acolin et de l’Oeil et de l’Aumance ont été placés en alerte sécheresse. Cela implique des restrictions dans l’usage de l’eau, notamment en ce qui concerne l’arrosage des plantes. Pour s’assurer qu’elles sont respectées, des contrôles sont effectués. ©Yoann Dorion - Olivier Martinet - FTV

Des infractions peu nombreuses 

En plus des particuliers, les agents contrôlent aussi les collectivités locales, en inspectant par exemple les pelouses des stades de foot. Ils s’intéressent aussi aux exploitations agricoles qui arrosent en dehors des plages horaires autorisées.

Les amendes en cas d’infraction s’élèvent à 1500 euros, mais elles sont très peu nombreuses.   "On a au moins deux jours de contrôle par semaine quand il y a des restrictions dues à la sécheresse. Ça fait un très grand nombre de points de contrôle. " détaille Loïc Tamian, a gent de l’office français de la biodiversité. “Tous les ans, on trouve quelques infractions, mais leur nombre est toujours inférieur à une dizaine.”

Éviter de passer au niveau "crise"

Depuis quelques années dans l’Allier, les cours d’eau comme l’Aumance sont à sec en été. Des arrêtés préfectoraux sont donc indispensables pour réguler l’usage de l’eau et éviter d’atteindre le stade 4, celui de crise. “Au mois de mai juin, il y a eu des précipitations dans le département, ce qui nous a préservé.” explique Pascale Trimbach, Préfète de l'Allier. “Si en revanche, les températures venaient à augmenter, ça renforcerait encore la situation difficile par rapport à l’usage de l’eau."

La préfecture de l'Allier met à disposition une infographie qui résume les restrictions en fonction du niveau d'alerte.

Sur le site VigiEau, il est possible de consulter la situation de la sécheresse et les mesures en vigueur sur l'ensemble de la France.

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