"On manque de tout" : les urgences débordées et le plan "hôpital en tension" activé aux urgences de Vichy (Allier)

Avec le pic de fréquentation des dernières semaines, lié notamment à l'épidémie de grippe, la direction du centre hospitalier de Vichy, dans l'Allier, a activé le plan "hôpital en tension" ce mardi.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Les urgences de l'hôpital de Vichy sont débordées. Selon la CGT, un pic de 110 patients a été atteint au cours de la semaine dernière, notamment à cause de l'épidémie de grippe qui sévit toujours. Pour soulager le personnel, qui manque de temps, de lits et de matériel pour réaliser ses interventions et accueillir les patients, la direction du centre hospitalier a activé le plan "hôpital en tension" ce mardi.

Pour le personnel des urgences, il était plus que temps de réagir. "Ce week-end, une personne âgée atteinte d'un cancer a passé 70 heures sur un brancard dans le couloir, car il n'y avait pas assez de lits dans le service de soins palliatifs. Et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres", raconte Antoine Jubin, secrétaire de la CGT au Centre hospitalier.

Un premier niveau d'alerte

Le syndicaliste dénonce le sous-équipement du centre hospitalier pendant les pics de fréquentation : "On manque de tout : du matériel basique comme des bols, des tables, des pousses seringues..."

Pour soulager les urgences, le plan "hôpital en tension" permet notamment de renforcer provisoirement les effectifs, avec quelques infirmiers et aides-soignants supplémentaires mobilisés. Il autorise aussi les médecins à modifier le programme des interventions, afin d'en prioriser certaines.

Ce plan correspond au "premier niveau de gestion de crise ; il ne s’agit pas du plan blanc (Ndlr : le second niveau, qui permet de mobiliser davantage de moyens). Il permet une régulation renforcée des admissions par le SAMU et une adaptation des entrées programmées", précise la direction de l'hôpital dans un communiqué de presse.

Pour limiter l'affluence, le centre hospitalier recommande fortement d'appeler le 15 avant d'accéder aux urgences, même si ce n'est pas obligatoire.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information