Pour la première fois ce samedi 6 février, les pompiers de Monestier-de-Clermont, en Isère, organisait dans leur caserne une séance d'initiation aux premiers secours. Une opération qui s'inscrit dans la campagne nationale "les gestes qui sauvent".
Il se tient le poignet et explique, un peu paniqué, qu'il s'est ouvert la main en ouvrant des huîtres. Un liquide rouge coule, en abondance, dans le lavabo. Cette scène, très réaliste, se joue, dans la caserne de Monestier-de-Clermont devant les stagiaires. Sur la journée, ils seront près de 45 à venir s'initier, pour la plupart en voisin, aux gestes qui sauvent.
La campagne nationale du même nom (♯LesGestesQuiSauvent) a été décidée au lendemain des attentats de novembre 2015, pour répondre à l'augmentation soudaine des demandes de formations aux premiers secours. Tous les week-end de février, partout en France, chacun peut donc suivre gratuitement une initiation de deux heures auprès de spécialistes du secours.
A Monestier-de-Clermont, après avoir appris comment stopper une hémorragie, les stagiaires s'initient au massage cardiaque et à l'utlisation du défibrillateur. Dans le cadre de l'arrêt cardio-respiratoire, "le fait d'avoir un témoin qui sait réaliser les gestes d'urgence fait passer les chances de survie de 0,2 à 20%", explique Séverine Cotte, monitrice-secours au SDIS 38.
Le site internet du ministère de l'Intérieur recense, département par département, l'ensemble des formations proposées dans le cadre de cette campagne nationale.
