Après les attentats parisiens les donneurs de sang appelés à rester mobilisés

Bientôt quatre jours après les attentats à Paris, ce constat de l’EFS (l’Etablissement Français du Sang) : les besoins urgents ont été satisfaits, mais il faut rester mobilisés.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
« Les donneurs se sont présentés dès samedi dans nos centres de collecte et ce mouvement continue. Hier nous avons accueilli une centaine de nouveaux donneurs dans la région ». Sophie Titoulet de l’EFS Auvergne-Loire (qui regroupe 5 départements en tout) se félicite de ce constat. Mais elle souhaite que cet élan de générosité se prolonge dans la durée, notamment pour aborder sereinement les fêtes de fin d’année.

 

Un climat particulier

Ce mardi 17 novembre, à Landos, gros bourg rural de Haute-Loire, l’ambiance n’est pas tout à fait la même que d’habitude pour le traditionnel don du sang (il y a trois collectes annuelles ici). Pas d'affluence particulière, ce sont surtout des habitués qui se présentent, mais évidemment, les donneurs bénévoles ont tous en tête les derniers événements. « Avec ce qu’on a vu à la télé, on pense à ce qui s’est passé, ça nous oblige peut-être un peu plus à participer », dit une jeune femme en cours de prélèvement.
Un peu plus loin dans la grande salle où les pompes sont en action, un jeune agriculteur souriant venu d’une commune voisine rajoute : «  Attentat ou pas, je viens quand même, c’est rare que je manque une collecte ».

L’ambiance parait détendue, mais la présidente de l’amicale des donneurs de sang de Landos ne s’y trompe pas : « Les gens sont inquiets. Ils ont besoin de parler de ce qui s’est passé à Paris. Certains ont des enfants, des proches dans la capitale. Tout le monde est concerné ». Un donneur renchérit : « Oui, nous sommes encore plus motivés pour donner notre sang. Il faut vite que le problème du terrorisme se règle au plan international ! ».

 

Rester mobilisés dans la durée

La mobilisation s’est manifestée dès samedi : en France, 9000 donneurs se sont présentés sur l’ensemble des collectes dès le lendemain des attentats meurtriers (dont le bilan s’élève à 129 morts et 352 blessés). Pour la région Auvergne-Loire, lundi 16 novembre, plus de mille donneurs sont venues sur l’ensemble des collectes. Il en faut 600 en moyenne chaque jour pour assurer les besoins régionaux, et depuis un mois et demi, on était en dessous, avec seulement 400 dons quotidiens.

L’Etablissement Français du Sang se félicite de cette solidarité immédiate mais lance un appel pour que l’élan se poursuive : « On a pu faire face aux besoins d’Ile-de-France pendant tout le week-end, nos réserves sont constituées, maintenant, il faut que cette mobilisation se fasse dans la durée, notamment pour la période de fin d’année», explique Sophie Titoulet. Même si la consommation de poches de sang dans les hôpitaux est en légère diminution (-2% cette année en France), les besoins en plasma restent élevés, d’après la responsable régionale. 

L’EFS espère prolonger cet élan de générosité et pouvoir recruter de nouveaux donneurs, notamment des jeunes, pour renouveler en partie ses fichiers un peu vieillissants…

Quatre jours après les attentats parisiens, ce constat de l'Etablissement Français du Sang : les besoins urgents ont été satisfaits pour soigner les victimes. Depuis ce week-end, les donneurs se sont bien mobilisés, mais il faut continuer cette mobilisation à plus long terme, notamment pour la période de fin d'année. Intervenants : Gisèle Assenac (présidente amicale des donneurs de sang), Sophie Titoulet (EFS Auvergne-Loire),

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information